Paola Córdova : travail corporel, danse
Paola Córdova est née à Mexico au Mexique. Après huit années d’études de danse classique, elle débute sa formation théâtrale au Centre Universitaire de Théâtre (UNAM), et ce, jusqu’en 1998. Elle intègre ensuite la Cie. Teatro de Arena avec laquelle elle se produira pendant plus d’un an dans Les histoires que se content les frères siamois, mise en scène par Martin Acosta tourné au Mexique, Colombie, Espagne et Portugal. En 1999 joue en France, Alors-Entonces, spectacle franco-mexicain, mise en scène par Catherine Marnas.
Depuis 2000, elle vit et travaille à Paris. En 2000- 2001, elle fait une année d’études en tant qu’élève étrangère au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD). Elle suit par ailleurs différents stages de danse contemporaine avec Karim Sebbar, Caroline Marcadé, Christian et François Ben Aïm. Elle collabore avec Arlette Desmots, metteur en scène de la Cie Ekphrasis avec qui elle continue sa recherche d’un espace de jeu où la présence dépouillée de l’acteur est au centre même du travail des textes d’auteurs contemporains. Sur différents projets elle associe sa recherche du corps en mouvement à son travail de comédienne, notamment dans La douce Léna de Gertrude Stein, mise en scène de Ghislaine Beaudout, et plus récemment Ni les chiens qui boitent ni les femmes qui pleurent d’après Frida Khalo, mise en scène de Laurence Cordier.
Avec Vincent Lacoste elle danse dans la performance Candels et depuis 2017 participe au projet Senior Mobile, danse sur roues pour les personnes à mobilité réduite. Parallèlement Paola Córdova réalise des solos d’improvisation de danse contemporaine sur des ambiances sonores de Philippe Lakits.
Depuis 2005 elle développe un travail pédagogique sur le corps en mouvement, une initiation à la danse, adressé aux enfants. C’est à travers le jeu qui sollicite leur imagination et à l’aide de matériaux suggestifs qu’elle les conduit à développer leurs mouvements naturels, à parfaire leur motricité et à éprouver leur corps dans l’espace.
Au cinéma, elle danse une chorégraphie de Caroline Marcadé dans Sauvage innocence de Philippe Garrel et crée de petits moments dansés pour le docu-fiction L’abattoir de Manuela Frésil, ainsi que pour le film Numéro Une de Tonie Marshall. Elle est le personnage principal du long métrage Donner le jour de Martin Verdet (Z’azimut films Production – sortie DVD).